accouchement

L’accouchement est une étape majeure qui nécessite une prise en charge médicale adaptée. De la dilatation à la délivrance, son déroulement physiologique suit plusieurs phases bien définies. La France dispose d’un système de soins qui accompagne les futures mères tout au long de ce processus naturel, avec différentes options médicales.

Bon à savoir

En France, 80% des accouchements se déroulent par voie basse naturelle, tandis que 20% nécessitent une césarienne. La péridurale est utilisée dans 80% des cas pour soulager la douleur pendant le travail.

Le déroulement physiologique de l’accouchement

L’accouchement physiologique est un processus naturel qui se déroule généralement en trois phases distinctes, permettant la naissance du bébé. En France, selon l’Inserm, 6,9% des naissances sont prématurées, survenant avant 37 semaines d’aménorrhée.

La phase de dilatation

Cette première phase, aussi appelée travail, débute par des contractions utérines régulières toutes les 5-10 minutes. La durée moyenne varie entre 8 et 14 heures pour une première grossesse, et peut être plus courte pour les suivantes. Le col de l’utérus s’efface progressivement et s’ouvre jusqu’à atteindre 10 centimètres de diamètre. Les contractions deviennent plus intenses et rapprochées au fil des heures.

Les modifications du col utérin

Le col de l’utérus subit deux transformations majeures :

  • L’effacement : le col s’amincit et passe de 3-4 cm à quelques millimètres d’épaisseur
  • La dilatation : l’ouverture progressive du col de 0 à 10 cm de diamètre

La phase d’expulsion

Une fois la dilatation complète atteinte, la femme ressent une envie irrépressible de pousser. Cette phase dure entre 20 et 60 minutes. Les contractions utérines, combinées aux efforts de poussée maternels, permettent la progression du bébé dans la filière génitale. La tête fœtale descend, tourne et se dégage, suivie des épaules puis du reste du corps.

La délivrance

Cette dernière phase survient dans les 30 minutes suivant la naissance. De nouvelles contractions utérines provoquent le décollement puis l’expulsion du placenta et des membranes. La sage-femme vérifie l’intégrité du placenta et des membranes pour s’assurer qu’aucun fragment ne reste dans l’utérus, ce qui pourrait entraîner des complications hémorragiques.