L’accouchement dans l’eau est une méthode naturelle qui gagne en popularité en France. En 2025, cette pratique sera disponible dans 7 maternités françaises. Les résultats médicaux prouvent ses bienfaits pour la mère et le bébé, avec une réduction de la douleur et un meilleur vécu de l’accouchement.

A retenir

L’étude Cardiff (2015-2022) sur 87 040 naissances dont 40 000 dans l’eau démontre l’innocuité de cette pratique pour les grossesses sans risque.

Déroulement d’un accouchement dans l’eau

L’accouchement dans l’eau se déroule selon un protocole médical précis, encadré par une équipe formée à cette pratique. La femme enceinte bénéficie d’une surveillance constante tout en gardant une grande liberté de mouvement dans la baignoire.

Installation et équipements nécessaires

La baignoire transparente, d’une contenance minimale de 450 litres, permet à l’équipe médicale d’observer les mouvements de la mère. L’eau est maintenue à 37°C grâce à un système de régulation thermique. Le monitoring fœtal étanche assure le suivi du rythme cardiaque du bébé. La salle comprend également un tabouret ergonomique pour la sage-femme, des barres d’appui, un éclairage ajustable et du matériel d’urgence à proximité.

Les phases de l’immersion

L’immersion dans l’eau débute généralement quand le col est dilaté à 5 cm. D’après l’étude de Cardiff (2015-2022) portant sur 87 040 accouchements aquatiques, la durée moyenne du travail dans l’eau est de 4h15, soit 1h20 de moins qu’un accouchement conventionnel. La femme peut alterner les positions : accroupie, à genoux, en flottaison dorsale. L’eau chaude soulage les contractions et favorise la détente musculaire.

Deux options possibles

  • Travail seul dans l’eau : la mère sort pour la phase d’expulsion
  • Accouchement complet dans l’eau : le bébé naît directement dans la baignoire

Surveillance médicale pendant l’immersion

La température corporelle de la mère et celle de l’eau sont vérifiées toutes les heures. Le monitoring sans fil enregistre en continu les contractions et le rythme cardiaque fœtal. La sage-femme effectue des touchers vaginaux pour suivre la dilatation. Le matériel stérile comprend des gants longs, des compresses, une paire de ciseaux et une pince pour le cordon.